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Les pirates informatiques sont à l’affût de la moindre faille dans les systèmes d’information des entreprises. Face à cette menace grandissante, le SOC (Security Operations Center) s’impose comme un rempart indispensable pour détecter les intrusions et y remédier rapidement. Tour de contrôle de la cybersécurité, le SOC combine outils technologiques et expertise humaine pour une protection optimale.

Qu’est-ce qu’un SOC et quel est son rôle ?

Une soc definition correspond à une équipe et un ensemble de processus dont la mission est de surveiller le réseau, de détecter, d’analyser et de remédier aux incidents de sécurité en continu et sur un périmètre donné, à l’aide de solutions technologiques. C’est une véritable tour de contrôle de la cybersécurité.

Le SOC a pour rôle d’assurer le monitoring du système d’information, de mettre en place un processus pour protéger 24 h/24 et 7 j/7 les éléments stratégiques d’une organisation, puis de remédier à tout incident de sécurité, grâce à des outils et des compétences humaines.

Une entreprise est vulnérable aux cyberattaques directes comme les attaques DDoS, les logiciels malveillants ou le phishing, mais aussi aux bugs et aux vulnérabilités qui ne sont pas toujours corrigées et qui peuvent être exploitées par des pirates informatiques. Le SOC limite ces vulnérabilités tout en évoluant constamment pour s’adapter aux nouveaux types de données à analyser et aux nouvelles attaques à détecter.

Les 4 éléments clés d’un SOC

Pour remplir sa mission de surveillance et de protection, un SOC s’appuie sur 4 composantes complémentaires. Tout d’abord, le SOC collecte les données brutes du système d’information, à savoir les logs qui consignent tous les événements, ainsi que des métadonnées d’usage et des données contextuelles sur le client. S’y ajoutent les données de veille sur les menaces informatiques.

Ensuite, ces données brutes sont stockées dans un entrepôt sécurisé appelé Security Data Lake. Cette base de données les normalise et les enrichit en y associant du contexte. Elle permet ainsi d’établir des corrélations et de simuler des scénarios d’attaque potentiels. Par ailleurs, le SOC utilise un outil technologique de détection des anomalies. Celui-ci est paramétré en fonction du plan de surveillance défini au préalable d’après les risques métiers et opérationnels identifiés chez le client. L’outil se base sur des règles et des algorithmes d’intelligence artificielle pour repérer les activités inhabituelles ou suspectes.

Enfin, le facteur humain est central dans un SOC. Les experts en sécurité, en technologie et en gestion opérationnelle analysent les alertes et gèrent les incidents détectés. Des équipes de pentesting vérifient aussi régulièrement la résilience du SOC. En parallèle, la veille sur les menaces émergentes vient continuellement alimenter l’outil de détection.

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Comment évaluer l’efficacité d’un SOC ?

Afin de mesurer la performance d’un SOC, des indicateurs clés sont définis en accord avec le client. Ils permettent d’évaluer de manière continue sa capacité à assurer une protection optimale. Déjà, le pourcentage de l’organisation couvert par le SOC donne une indication sur l’étendue de la surveillance mise en place.

Ensuite, le temps minimum de déploiement du SOC sur un nouveau périmètre métier ou technologique reflète sa réactivité. D’un autre côté, le taux de faux positifs transmis aux équipes informatiques du client doit être mesuré. Il doit être maintenu au plus bas pour éviter de mobiliser les ressources internes inutilement.

Surtout, le temps moyen de détection d’un incident de sécurité (MTTD) constitue un élément essentiel. Plus ce délai est court, plus la réponse pourra être rapide. Enfin, le temps moyen de proposition d’un plan de remédiation (MTTR) indique la capacité du SOC à apporter des solutions pour colmater la brèche.

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