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Robert Combas, peintre, sculpteur et illustrateur iconoclaste, est à l’art classique ce que Joe Strummer (chanteur du groupe The Clash et leader du mouvement punk) est à Mozart. Il prend plaisir à détruire les codes établis et se trouve à l’extrême opposé de l’art conceptuel. Il le reconnaît lui- même : il est le pur produit de son époque. Puisant son inspiration dans le rock, la BD, l’urbanisme, le graffiti et le street-art, cet artiste produit une œuvre libre, prolifique, sans censure et sans tabou. Fondateur du mouvement Figuration libre en 1981, et il est considéré comme l’un des artistes français contemporains les plus importants. Ces œuvres sont une valeur sûre du marché de l’art français et international. Il apparaît, régulièrement, dans le classement des cinq cents artistes contemporains les plus cotés au monde, sur la plateforme Artprice. Vous trouverez plus d’informations sur cet artiste et sur ces œuvres ici.

Un œuvre figurative libérée des codes académiques

Robert Combas est né à Lyon en 1957. Il est issu d’un milieu populaire et communiste. Après avoir suivi des études à Sète, il est étudiant aux Beaux Arts de Montpellier. C’est là qu’il apprend à mixer la culture populaire avec la culture académique. C’est l’artiste Ben qui trouva le nom Figuration libre pour exprimer le mouvement dont il est le précurseur, et le chef de file, avec Di Rosa, Boisrond et Blanchard. Ce mouvement, qui refuse d’obéir aux codes établis, à ce côté spontané et joyeux et ce lien avec la culture punk et les graffeurs New-Yorkais.

Combas réalise ses premières expositions personnelles à Düsseldorf et à Amsterdam. Son univers fantasmagorique est très influencé par la pop culture de son époque, mais aussi par l’art but et l’art naïf. Son style a évolué de peintures” volontairement mal faites » ‘(comme il le dit) vers une peinture, malgré tout, assez sophistiqué, tout en gardant son style brut. Au départ, son œuvre était souvent raillé par les critiques artistiques avant d’être encensé par eux, mais n’en était-il pas de même pour de nombreux grands peintres ? Gauguin, à Pont-Aven, fût largement critiqué pour son style qui s’éloignait fortement du classicisme, avec ses aplats de couleur et sa façon si particulière de traiter la lumière. Combas s’est toujours méfié des étiquettes. Après tout, peut-on rester libre si l’on se laisse enfermé dans un courant artistique ou de pensée ?

A partir de 1987 Combas est très inspiré par la religion, l’ésotérisme et même l’alchimie. Il s’inspire, notamment, de la cathédrale de Chartre, vaisseau de pierre alchimique, dont les messages ésotériques ont été laissés par les tailleurs de pierres pour traverser les âges. Toujours, bien sûr, de manière iconoclaste.

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Une œuvre intemporelle

L’œuvre de Robert Combas ne peut pas laisser indifférent. Il espère que son style deviendra intemporel et qu’il sera suivi par des générations de peintres. En fait, il a influencé toute une génération et ’il s’inscrit, déjà, dans l’histoire de l’art.

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