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La gendarmerie et la police nationale sont des employeurs majeurs, engageant environ 20 000 recrues par an. Considérés comme des ascenseurs sociaux importants, ils accueillent à chaque promotion des aspirants sans diplôme. qui auront ensuite la liberté d’évoluer grâce à des recrutements en interne. Dans le système policier aussi, les recrutements se font sans condition de diplôme pour les adjoints de sécurité, avec des niveaux allant de bac +3 à bac +5 pour les métiers plus spécifiques. Depuis quelques années, ces deux corps de métiers ouvrent le champ des possibles, et tentent de séduire des profils plus diversifiés.

Choisir ses spécialités en fonction de ses préférences

Contrairement à une croyance répandue, les métiers de la Police nationale et de la gendarmerie ne se limitent pas aux actions sur la route. Les spécialisations ouvertes au recrutement sont très diversifiées, et vous permettent de choisir en fonction de vos goûts. Les esprits scientifiques y trouveront des métiers de terrain ou pourront se spécialiser dans les métiers de laboratoire. En dehors de l’analyse de scènes de crimes, ces techniciens sont formés aux protocoles en vigueur dans les cas d’enquête.

gendarmerie emploi

Les métiers de la police comprennent aussi des postes d’agents spécialisés, dont les profils correspondent aux élèves de niveau BEP, CAP, et leurs équivalents. L’organisme national propose des cursus grâce auxquels les techniciens peuvent obtenir un diplôme d’ingénieur, les brigades cynophiles et équestres offrent des spécialisations adaptées aux personnes à l’aise avec les animaux. Les traditionnelles fonctions administratives, les travaux de comptabilité, de documentaliste ou de secrétariat restent également des valeurs sûres.

Plus couramment, les métiers de la police et de la gendarmerie sont assimilés aux interventions sur le terrain. Ce sont les premiers représentants de l’ordre. Que ce soit dans les services de protection ou au sein du RAID, les sélections annuelles se basent aussi bien sur les capacités physiques que sur la réactivité ou la capacité d’adaptation.

La police nationale comme la gendarmerie recrutent également des spécialistes du management et des encadreurs de tous niveaux. Pour ces postes nécessitant des compétences spécifiques, la sélection est sévère.

Les métiers impliquant des interventions sont ceux qui séduisent naturellement les nouvelles recrues. En contact permanent avec la population, ils assurent les services de secours en montagne, en mer, ou peuvent se tourner vers les métiers de spéléologues et de plongeurs. Les deux forces armées proposent des univers très diversifiés, où la police en moto et à vélo est entourée de professionnels aux compétences multiples. Les deux organisations recrutent aussi régulièrement des adjoints techniques, des musiciens, et des psychologues qui sont de plus en plus appréciés.

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Entre devoirs historiques et besoin de se réinventer

La Police nationale est née avec l’extension des villes tout au long du XIVe siècle. Le taux de criminalité étant de plus en plus important, l’organisation urbaine se met en place pour protéger les habitants. Le concept de police telle que nous la connaissons actuellement a vu le jour à Paris, et a logiquement suivi le développement de la capitale. C’est au cœur des zones rurales que la gendarmerie se développe.

Si les actions et le mode de fonctionnement de ces deux forces armées répondent aux besoins des agglomérations et des milieux ruraux, ils essaient depuis quelques années d’améliorer leurs relations avec les organismes de presse. Bien que leurs modèles de gestion soient rigides, les efforts de communication à travers la presse ont permis de faire connaître les différents métiers pour lesquels ils recrutent. Depuis les années 2000, les campagnes de recrutement visent les profils pouvant représenter des atouts. Ce besoin d’entretenir une image de qualité a incité la Gendarmerie nationale et la Police nationale à attribuer des budgets conséquents à leurs recrutements.

En usant des nouveaux supports média, ils rappellent l’image positive de leurs professions, et parviennent à initier un regain d’intérêt auprès des potentielles recrues. Avec des objectifs annuels avoisinant les 10.000 personnes, ces forces armées misent sur la qualité des profils retenus pour assurer la qualité de leurs services. Pour la Police et la Gendarmerie nationale, l’accroissement des performances et des moyens à disposition a notamment permis de développer de nouvelles professions. Les besoins de renouvellement les incitent à s’adresser à des jeunes dont les centres d’intérêt, les spécialisations et les parcours ne correspondent pas forcément aux profils classiques des métiers.

Les nouveaux métiers de la Police et de la Gendarmerie nationales

Les deux principales forces armées en France intègrent les nouvelles technologies aux nouveaux impératifs du métier. Avec des laboratoires situés dans 5 grandes villes, les forces de l’ordre développent les compétences de leurs recrues dans des domaines très variés. À ce jour, les spécialisations concernent aussi bien la balistique que les différents types de toxicologie, ou les outils du numérique.

Les métiers de techniciens sur le terrain ont également évolué. Pour ces intervenants, la rigueur et un certain niveau de réactivité sont indispensables. Les deux corps de métier comptent plusieurs agents spécialisés techniques et scientifiques, pouvant réaliser des missions dans des conditions spécifiques. Parmi les métiers d’avenir de la gendarmerie, les professions de l’armement se sont développées au même rythme que ceux de la police judiciaire.

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En dehors des postes administratifs et militaires, il est possible de concourir pour devenir technicien de la protection d’installations prioritaires de défense. Ces agents sont ceux qui autorisent les accès aux zones restreintes, ou pouvant présenter des risques pour la sécurité intérieure. Dans la gendarmerie, les métiers de protection interviennent aussi bien dans la sécurité civile qu’industrielle, ou dans des secteurs nécessitant un soutien étendu.

Depuis l’avènement d’internet et des réseaux sociaux, ils valorisent également les métiers spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité, l’utilisation de supports numériques en tous genres, ou encore la vidéoprotection. Les nouvelles technologies ont aussi remanié les habitudes des unités de recherche. Ces dernières ont intégré des outils grâce auxquels les techniciens nouvelle génération réalisent perquisitions, analyses de cartes aux mouvements frauduleux, écoutes téléphoniques et autres collectes de données dans des conditions plus avantageuses. Ces nouveaux besoins ont aussi permis de mettre en place des sections dédiées à la lutte contre la pédopornographie, ou encore la sécurité des systèmes d’information.

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